Devenir indépendant et prendre le contrôle de votre propre avenir est le rêve de beaucoup de salariés, de fonctionnaires, de jeunes diplômés et même de retraités. L’auto-entreprenariat ouvre des opportunités professionnelles et constitue une aventure unique, surtout si vous êtes passionné de votre métier. La réglementation a installé des dispositifs visant à faciliter les procédures aux micro-entrepreneurs, qui doivent être bien informés pour mieux profiter de leur statut. Voici les étapes pour devenir auto-entrepreneur.
Un nouvel état d’esprit
Il faut un grand changement dans votre état d’esprit pour réussir dans l’auto-entreprenariat. L’esprit d’initiative doit être votre meilleur allié pour relever les défis au quotidien. Il n’ya pas de meilleure façon de gagner votre vie que d’entreprendre dans quelque chose que vous aimez. Vous devez trouver la motivation en vous-même et vous inspirer des d’autres, qui sont partis de rien pour bâtir un empire. Demander de l’aide bien « ciblée » est un signe d’intelligence et non de faiblesse, élargissez vos horizons en misant sur le relationnel. Trouvez des mentors, et demandez conseil à des auto-entrepreneurs expérimentés, qui évoluent dans le même domaine pour développer des relations significatives qui peuvent mener à des partenariats. Vous pouvez exploiter la myriade de possibilités, en particulier grâce à la magie de l’internet et des médias sociaux.
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Les formalités administratives
L’auto-entrepreneur ou micro-entrepreneur est le bénéficiaire d’un régime allégé, qui est assez ouvert pour différents types de profils. La loi vous offre la liberté de créer une activité tout en conservant votre premier emploi. De plus l’ensemble des démarches légales peuvent s’effectuer en ligne, vous pouvez vous renseigner davantage sur le portail de l’Agence France entrepreneur (AFE) ou dans un Centre de formalités des entreprises (CFE). Le plafond annuel du chiffre d’affaires est de 33 200 € pour les prestations de service et 82 800 € pour la vente. Vous pouvez choisir des activités artisanales, commerciales et libérales, sauf les activités agricoles, immobilières ou artistiques.
Les artisans doivent effectuer un stage de préparation au préalable avant de commencer leurs activités. L’immatriculation au répertoire des métiers ou au registre du commerce est requise, de même l’ouverture d’un compte bancaire dédié aux transactions financières. L’un des principaux avantages de ce régime est l’exonération de cotisation foncière des entreprises (CFE) pour la première année de l’activité. Le dépôt de déclaration de CFE est obligatoire. Le micro-entrepreneur doit obligatoirement faire une déclaration de son chiffre d’affaires mensuellement ou trimestriellement.
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